Des groupes LGBTQ+ se sont vu refuser l’enregistrement même après la décision de la Cour suprême d’Eswatini

Des groupes LGBTQ+ se sont vu refuser l’enregistrement même après la décision de la Cour suprême d’Eswatini

Dans une décision suscitant l’inquiétude internationale, le gouvernement d’Eswatini a refusé d’enregistrer un groupe de défense des droits LGBTQ+, Eswatini Sexual and Gender Minorities (ESGM), défiant une décision de la Cour suprême du pays.

La décision, dévoilée fin septembre par le ministère du Commerce, de l’Industrie et du Commerce d’Eswatini, comme l’a rapporté le Lame de Washingtonsouligne un schisme grandissant entre les pouvoirs judiciaire et exécutif du pays sur les droits LGBTQ+.

L’Eswatini, anciennement Swaziland, est un royaume enclavé situé entre l’Afrique du Sud et le Mozambique, en Afrique australe. Gouvernée par une monarchie absolue unitaire, la nation présente un paysage politique unique sur la scène mondiale actuelle. Le refus d’enregistrer l’ESGM, fondé sur la négligence du « droit romano-néerlandais », incarne un mépris gouvernemental plus large à l’égard des droits LGBTQ+ au sein du royaume.

La saga a commencé en 2019 lorsque l’ESGM a demandé un enregistrement légal, une demande que le registraire des sociétés a contrecarrée. Cela a déclenché une confrontation juridique qui a culminé avec la décision de la Cour suprême du pays en juin, qui a jugé le refus initial inconstitutionnel.

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La dernière position du gouvernement annule effectivement cette décision de la Cour suprême, suscitant une condamnation généralisée de la part des organisations de défense des droits humains du monde entier.

Ce refus d’enregistrer l’ESGM marque un revers important pour les droits LGBTQ+ en Eswatini.

Ce scénario se reflète clairement dans la récente loi anti-LGBTQ+ de l’Ouganda.

En août, la Banque mondiale a suspendu tout nouveau financement en faveur de l’Ouganda, en réaction à la promulgation d’une loi anti-homosexualité sévère qui pourrait entraîner la peine capitale pour les personnes reconnues coupables, démontrant la volonté des institutions financières internationales de retirer leur soutien dans un contexte de législation discriminatoire.

Alors que le refus du gouvernement d’Eswatini d’enregistrer l’ESGM attire l’attention internationale, il met également en lumière la lutte plus large pour les droits LGBTQ+ à travers le continent africain. La juxtaposition des situations en Eswatini et en Ouganda révèle les formidables défis auxquels les communautés LGBTQ+ sont confrontées, même avec un soutien judiciaire.



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