La Cour suprême confirme les interdictions des États sur les thérapies de conversion et rejette la contestation de Washington
Dans une démarche décisive affirmant les droits et la protection des jeunes LGBTQ+, la Cour suprême des États-Unis a refusé lundi d’entendre une contestation du premier amendement d’une loi de l’État de Washington interdisant les thérapies de conversion. Cette décision confirme les mesures prises à Washington et dans plus de 20 autres États contre une pratique visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’un mineur.
La loi, qui interdit aux thérapeutes agréés d’effectuer une thérapie de conversion sur des mineurs, définit cette pratique comme une tentative visant à modifier les comportements ou les expressions de genre ou à éliminer ou réduire les attirances ou les sentiments envers le même sexe. Il permet des conseils qui soutiennent l’acceptation et la compréhension, s’alignant sur la position des principaux groupes médicaux.
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Les juges conservateurs Clarence Thomas, Samuel Alito et Brett Kavanaugh étaient dissidents, indiquant qu’ils auraient voulu entendre l’affaire.
Thomas a souligné l’importance d’examiner l’affaire en raison de ses implications pour le premier amendement et les divisions actuelles au sein des cours d’appel. Alito a également affirmé l’importance nationale de la question, soulignant que les restrictions d’expression méritent un examen attentif.
Brian Tingley, un conseiller familial qui a contesté la loi, était représenté par Alliance Defending Freedom, un cabinet d’avocats chrétien conservateur qui s’oppose aux droits des personnes LGBTQ+. Il a fait valoir que la loi portait atteinte à sa liberté d’expression et à ses droits religieux. Cependant, la Cour d’appel américaine du neuvième circuit s’est prononcée contre Tingley, affirmant que le gouvernement peut réglementer la conduite des professionnels de la santé, en particulier lorsqu’elle concerne la sécurité des mineurs.
Cette décision de la Cour suprême est un moment crucial pour la défense des droits LGBTQ+, alors que les efforts visant à limiter les droits des enfants LGBTQ+ se multiplient à travers le pays. La décision renforce l’idée selon laquelle les États ont le pouvoir de réglementer la conduite professionnelle, en particulier dans les domaines ayant un impact sur la santé et le bien-être des mineurs, et met en évidence les changements juridiques et sociétaux en cours vers la reconnaissance et la protection des droits LGBTQ+.
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