
La Hongrie cherche à interdire la fierté et à modifier la constitution pour reconnaître uniquement les sexes et féminins
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La Hongrie, dirigée par le Premier ministre autoritaire anti-LGBTQ +, Viktor Orbán, cherche à interdire la célébration de la fierté à Budapest et à utiliser un logiciel de reconnaissance faciale pour identifier ceux qui assistent à l'événement s'il est tenu au mépris de l'interdiction. Et Donald Trump a enhardi la Hongrie de faire le déménagement, selon des responsables hongrois.
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La Hongrie envisage également un amendement constitutionnel qui dirait que la nation ne reconnaît que deux sexes, hommes et femmes, reflétant un décret exécutif émis par Trump.
Un projet de loi pour interdire la marche de la fierté a été présenté lundi au Parlement, rapporte l'Associated Press. Il «en ferait une infraction pour organiser ou assister à des événements qui violent la législation controversée de la« protection de l'enfance »de la Hongrie, qui interdit la« représentation ou la promotion »de l'homosexualité aux mineurs», selon l'AP. Le pays a promulgué cette loi en 2021.
Le projet de loi présenté lundi devrait passer, car la coalition dirigeante d'Orbán compte deux tiers des sièges au Parlement.
Orbán, un proche allié de Trump, avait «laissé entendre que l'interdiction de l'événement dans son discours annuel sur l'état de la nation» en février, rapporte Agence France-Press. Son chef d'état-major a déclaré que l'élection de Trump en tant que président américain avait aidé à faciliter de nouveaux mouvements anti-LGBTQ + en Hongrie.
« Nous pensons que la fierté qui marche dans le centre-ville, maintenant que l'ambassadeur américain ne peut plus la conduire, ne devrait pas être tolérée par le pays », a déclaré le chef d'état-major Gully Gulyas à l'époque, selon l'AFP.
David Pressman, l'ambassadeur américain en Hongrie sous le président Joe Biden, a démissionné en janvier, quelques jours avant l'inauguration de Trump. Il avait été un critique féroce de l'administration d'Orbán, les critiques sont retournées en nature.
Un nouvel ambassadeur n'a pas été nommé, mais Robert Palladino, un diplomate qui a servi dans la première administration Trump, est Chargé les Affaires à l'ambassade des États-Unis en Hongrie, le menant jusqu'à ce qu'un ambassadeur soit choisi.
L'amendement constitutionnel des «deux sexes» a été introduit mardi dernier par Fidesz, le parti au pouvoir du pays. Le parti a également proposé un amendement «mettant l'accent sur la protection du développement physique, mental et moral des enfants sur tous les autres droits», rapporte Reuters, et cela pourrait également être utilisé pour cibler l'événement Pride.
Orbán a dirigé la Hongrie depuis 2010, mais son soutien peut être érodé. Il est prêt à réélectionner en 2026, et il y a «un nouveau parti d'opposition en plein essor posant le plus fort défi à ce jour à son règne», note Reuters.