Si vous avez fait défiler les médias sociaux ces derniers temps, vous avez probablement vu des démocrates encourager le gouverneur de Californie Gavin Newsom pour la traîne Donald Trump. Qu'il s'agisse de ses messages All Caps, ses chapeaux rouges arborant «Newsom avaient raison sur tout», ou sa volonté de s'efforcer avec des fixations de la guerre culturelle de droite comme le changement de marque de Cracker Barrel, Newsom a télégraphié son ambition d'être le fleuret de Trump bien avant le 2028. Cette performance a des démocrates bourdonnants à son sujet comme un futur porte-norme national. Mais parmi les personnes transgenres, l'ambiance est nettement différente: Newsom inspire au mieux l'inconfort et l'hostilité pure et simple au pire. Leur réaction est révélatrice. Ces dernières années, les personnes trans ont appris à quelle vitesse les politiciens peuvent se retourner contre eux, et beaucoup voient la marque de politique de Newsom comme un signe d'avertissement clignotant. Pour ceux qui ne sont pas transgenres, cette pièce expliquera pourquoi tant d'entre nous ne se tournent pas vers Gavin Newsom pour notre avenir.

Premièrement, une reconnaissance: Gavin Newsom s'est avéré efficace pour l'aiguir Donald Trump en ligne. Il gagne des adeptes, conduit des cycles d'information et cueille des combats où il sait qu'il peut atterrir les coups de poing. En substance, il prend également des mesures que les démocrates devraient applaudir – en train de se rédiriger en Californie après la prise de puissance du Texas au milieu du cycle, et de presser des universités californiennes de ne pas graver les demandes d'administration de l'administration pour des paiements monétaires au gouvernement et des changements de politique, y compris ceux pour les transgenres. Ces mouvements sont bons, ou à tout le moins, rafraîchissants.

Mais dans sa tentative de gagner le centre – et même décoller certains à droite – Newsom a décidé qu'au moins un groupe peut être sacrifié pour son propre gain politique: les personnes transgenres. Au lendemain des élections de 2024, une poignée de candidats et de stratèges démocrates se sont installés sur un bouc émissaire pratique: que ce sont les droits transgenres qui ont coûté à Kamala Harris la présidence. La réclamation est douteuse – de nouveaux électeurs ont classé les droits des transgenres comme une priorité absolue, mais cela n'a pas empêché les prétendants potentiels de l'élever dans une planche de campagne. Les agents centristes, quant à eux, ont poussé dans les coulisses pour faire en sorte que cette retraite dans la nouvelle direction du parti.

Le pivot de Newsom est venu tôt, et ce n'était pas seulement rhétorique. Le reportage cette année a révélé que son bureau travaillait tranquillement dans les coulisses pour bloquer ou enterrer les factures de protection transgenre en Californie. Une mesure, exigeant que les juges en détention en détention considèrent si les parents ont affirmé leurs enfants LGBTQ +, a été opposé à son veto. Les législateurs disent que d'autres ont été découragés d'aller de l'avant sous pression du bureau du gouverneur. Cette prudence est venue précisément alors que les états rouges augmentaient leur répression, adoptant des lois de plus en plus hostiles. La Californie aurait pu servir de rempart – un terrain sûr – mais à la place, Newsom a fait des freins.

La rhétorique a rapidement suivi. Newsom a lancé son podcast et a commencé à courtiser des personnalités de droite. Dans une apparition avec Charlie Kirk – le militant d'extrême droite dont le réseau a versé des dizaines de millions de campagnes anti-Trans – Newsom a déclaré qu'il était «complètement aligné» avec Kirk sur certaines questions transgenres. Il a blâmé une loi de California 2014 protégeant l'égalité transgenre pour avoir permis aux adolescents trans de rivaliser tout en discutant d'un coureur transgenre à la San Jose State University. Newsom a également rejoint Kirk pour cibler des personnes incarcérées transgenres et a convenu que la société devait être «plus sensibilisée» à ce que Kirk a appelé la «boucherie» des jeunes transgenres – une sténographie à ailes droites pour les soins affirmant les sexes.

Comme nous l'avons vu auparavant, Rhetoric s'est rapidement traduit par une politique. La California Interscholastic Federation a publié une nouvelle règle ciblant l'athlète transgenre d'athlétisme qui avait en transition jeune: elle ne pouvait plus placer comme une autre fille. Au lieu de cela, quel que soit l'endroit qu'elle gagnait serait dupliqué et partagé avec le prochain concurrent cisgenre le plus élevé. Les résultats montrent l'absurdité – les records pour le saut en longueur d'AB Hernandez répertorient désormais deux vainqueurs de deuxième place, un cisgenre et un transgenre, et Hernandez a été contraint de partager le podium. Newsom a rapidement approuvé la politique, déclarant qu'il était «encouragé» par lui.

Et comme nous l'avons vu auparavant, le ciblage des personnes transgenres ne reste jamais confinée aux sports. Les sports sont simplement le point d'entrée – un coin pour justifier une politique anti-Trans plus large, tout comme ils l'ont été depuis le début du débat moderne sur les droits des transgenres. Newsom est ensuite apparue dans l'émission Shawn Ryan, un autre podcast d'extrême droite, où il a élargi sa rhétorique. Il a minimisé les pronoms des personnes transgenres, disant: «J'essaie de comprendre autant que quiconque tout le« pronom »entier». Sur les soins médicaux, il s'est appuyé sur la Cass Review – un rapport discrédité sur les soins de santé transgenres produits au Royaume-Uni par des conseillers qui ont également travaillé avec Ron DeSantis pour interdire les soins en Floride. Et dans l'un des moments les plus alarmants, il a émis l'hypothèse que 25 pouvaient être trop tôt pour que quelqu'un passe – un sujet de discussion directement hors du manuel de l'extrême droite, où les interdictions en transition jusqu'à 25 sont ouvertement flottées. Dans certains endroits, ils sont déjà proches: Porto Rico a interdit les soins transgenres jusqu'à 21 ans.

« Vous ne pouvez pas servir le pays avant d'avoir 18 ans, vous ne pouvez pas acheter une arme à feu, vous ne pouvez pas servir d'alcool avant d'avoir 21 ans, et je veux dire pour prendre une grande décision en tant qu'enfant », a déclaré Shawn Ryan.

« Comprenez totalement », a répondu Newsom.

« Vous pourriez également détruire beaucoup de vies, votre cerveau n'est même pas entièrement développé », a poursuivi Ryan.

« Vous l'avez, jusqu'à 26 ans, donc c'est encore plus avec le cerveau. Regardez, je viens à ce sujet, plus ouvert d'esprit que je ne l'ai jamais été, plus réceptif, parce que beaucoup de droits sont venus des gens que je ne respectais pas. Cela ne respectait jamais la période de la communauté gay. Les gens s'opposaient aux droits fondamentaux, donc la tendance naturelle a été de rejeter. Mais je reconnais plus en détail.

Newsom suit un pipeline transgenre que les personnes ont vu à maintes reprises. La transphobie reste rarement confinée dans un petit coin; Ce n'est presque jamais une déclaration unique. Ceux qui l'embrassent même légèrement finissent presque toujours par glisser plus loin dans l'opposition à presque toutes les facettes de l'existence transgenre. Nous avons regardé cette radicalisation se dérouler avec des comédiens, des auteurs de livres pour enfants, des milliardaires technologiques, etc. C'est un modèle si bien connu que même les militants anti-Trans le reconnaissent. Terry Schilling du projet des Principes américains républicains a une fois admis autant: «Le problème des sports féminins était vraiment le point de départ pour aider à exposer tout cela parce que ce qu'il a fait, il a fait que les adversaires du mouvement LGBT à l'aise de parler de problèmes transgenres.»

Certains peuvent discuter, comme ils le font souvent lorsque les personnes transgenres soulèvent des inquiétudes concernant Gavin Newsom, que l'alternative serait pire. Et à bien des égards, Trump ou tout le candidat de type Trump émerge en 2028 serait pire que Newsom sur une multitude de questions. Mais même ici, pour les personnes transgenres, le calcul n'est pas si simple. À l'heure actuelle, la communauté a une chose à suivre: un parti politique majeur adopte toujours une législation protectrice et n'a pas rejoint la litanie des politiques anti-Trans en dégénération dans les États rouges. Si cette dichotomie fragile s'effondre – si les démocrates décident également que les personnes transgenres peuvent être sacrifiées à des fins politiques – le résultat ne sera pas un moins mal. Ce sera un consensus politique selon lequel nos droits ont disparu et que ce résultat pourrait être encore pire.

Il suffit de se tourner vers le Royaume-Uni pour voir ce qui se passe lorsque les deux grands partis décident que les personnes transgenres sont consommables. Pendant des années, les parties à droite ont ciblé les personnes trans sans relâche, tandis que la main-d'œuvre offrait un soutien tiède et tiède. Dans l'exécution des élections récentes, ce soutien s'est effondré. Plusieurs dirigeants travaillistes ont déterminé que les personnes trans étaient en sécurité à sacrifier, culminant dans la déclaration désormais infâme du chef du parti qu'il ne croit pas que les femmes transgenres sont des femmes. Aujourd'hui, le pays poursuit une interdiction nationale de salle de bain et les soins aux jeunes ont été pratiquement interdits. Dans un environnement politique où la gauche et la droite conviennent que votre existence est négociable, il ne reste plus personne à lutter pour vous. Il est intenable – et si un tel sentiment prend racine à l'intérieur du Parti démocrate, il pourrait prendre des générations pour que les Américains transgenres soient en train de récupérer les droits les plus fondamentaux.

Les transgenres ont déjà regardé cette performance, et nous savons exactement où cela mène. Quoi que l'on pense à Newsom comme un politicien ou un futur candidat, il est crucial de comprendre que pour beaucoup dans notre communauté, son ascension provoque autant de peur que le parti républicain lui-même. Les dégâts qu'il peut infliger est à certains égards plus élevé: les républicains qui nous attaquent maintient des alliés en alerte, prêts à résister. Mais lorsque les démocrates commencent à adopter la même rhétorique, cette résistance se dissout. La transphobie à l'intérieur du parti n'est pas une blessure traitable infligée par l'extrême droite – c'est une tumeur maligne, lente mais dévastatrice, qui menace de creuser des décennies de progrès de l'intérieur. S'il se propage sans contrôle, il pourrait marquer la fin de tant de choses que notre communauté s'est battue pour préserver.