George Santos pourrait être expulsé du Congrès ce soir

La Chambre des représentants des États-Unis s’apprête à voter mercredi soir une résolution menée par le Parti républicain visant à expulser le représentant homosexuel de New York, George Santos, au milieu d’une tempête d’accusations fédérales.

La résolution, portée par les collègues républicains de Santos de New York, s’est matérialisée dans le contexte des défis juridiques croissants auxquels Santos est confronté, qui a récemment plaidé non coupable de 10 nouvelles accusations criminelles, s’ajoutant à son acte d’accusation initial de 13 chefs d’accusation.

Les développements dans la salle d’audience se sont répercutés dans les couloirs politiques de Washington DC et ont déclenché des discussions autour d’une éventuelle expulsion de Santos du Congrès. Une nouvelle résolution de destitution a été déposée par le représentant Anthony D’Esposito jeudi dernier, poussant le discours plus loin dans le domaine public lors d’une discussion sur Fox News entre le nouveau président républicain de la Chambre, Mike Johnson, et Sean Hannity. Johnson a souligné l’essence d’une procédure régulière, notant que Santos, bien qu’inculpé, n’a pas été condamné.

Pour que la demande d’expulsion réussisse, une majorité substantielle des deux tiers est requise à la Chambre. Cela se traduit par 289 voix sur les 433 membres actuels, en supposant que tous soient présents, ce qui établit un seuil important pour que la résolution obtienne l’approbation.

Des tentatives antérieures visant à expulser Santos, en particulier une initiative du représentant homosexuel démocrate californien Robert Garcia en mai, soulignent le paysage politique complexe entourant cette affaire. Cependant, ces efforts n’ont pas abouti à un vote.

Au milieu des discussions entourant l’expulsion de Santos, la Chambre devrait également examiner des résolutions concernant la représentante enflammée de Géorgie, Marjorie Taylor Greene. Parallèlement aux délibérations sur le cas de Santos, la chambre votera sur le dépôt d’une résolution démocrate visant à censurer Greene pour ses actions et remarques controversées passées. La résolution a été présentée par la représentante lesbienne Rebecca Balint.

Alors que les troubles politiques et juridiques s’intensifient, Santos reste déterminé. Anticipant la mise en accusation et les efforts d’expulsion naissants, il s’est adressé à X, la plateforme anciennement connue sous le nom de Twitter, plus tôt cette semaine pour exprimer sa position avant le vote crucial de mercredi.

Santos a écrit un message de défi.

« Je ne mendierai pas pour mes droits constitutionnels », a-t-il écrit. « Je laisserai mes collègues prendre leur décision sans mon interférence. »

En plus de ses accusations criminelles, Santos a été accusé d’avoir menti et il a été prouvé qu’il avait menti sur des parties importantes de sa biographie, notamment son éducation, ses antécédents professionnels, sa religion, la mort de sa mère et sa participation à des événements de drag. Il fait également l’objet d’une enquête éthique à la Chambre concernant ses transactions financières et ses allégations d’inconduite sexuelle.

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