La Garde côtière américaine fait marche arrière sur l'acceptabilité des croix gammées et des nœuds coulants « potentiellement source de division »

La Garde côtière américaine fait marche arrière sur l'acceptabilité des croix gammées et des nœuds coulants « potentiellement source de division »

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Jeudi soir, la Garde côtière américaine a tenté de contenir une tempête croissante d'inquiétudes du public concernant l'extrémisme dans ses rangs, en publiant une nouvelle ordonnance interdisant explicitement les symboles de haine, notamment les croix gammées, les nœuds coulants et les drapeaux de bataille confédérés, dans tous les lieux de travail, installations et actifs des services.

Cette décision a marqué un renversement brutal et soudain. Des heures plus tôt, Le Washington Post avait fait état d'un changement de politique interne suggérant que la Garde côtière se préparait à traiter ces symboles comme simplement « potentiellement source de division », ne justifiant plus un examen disciplinaire automatique. Cette approche a alarmé les défenseurs des droits civiques et les militaires, qui considéraient ce changement comme un accommodement dangereux d’images extrémistes utilisées depuis longtemps pour cibler les personnes de couleur, les Juifs américains, les personnes LGBTQ+ et d’autres groupes vulnérables.

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Mais jeudi soir, la Garde côtière a publiquement fait marche arrière. Le lieutenant Cmdr. Steve Roth, le chef des relations avec les médias du service, a envoyé L'avocat un communiqué de presse et un ordre général signé du commandant par intérim, l'amiral Kevin E. Mondayy, déclarant que la Garde côtière « double la mise » sur son interdiction des symboles de haine et émet un mandat formel et punitif destiné à « combattre la désinformation ».

L'ordre de deux pages laisse peu d'ambiguïté. Il déclare que la Garde côtière « ne tolère pas » les symboles de division ou de haine et que leur affichage mine la cohésion, le moral, le climat de commandement et l’efficacité de la mission de l’unité. Il s'applique à tout le personnel du service et répertorie les nœuds coulants, les croix gammées et les symboles adoptés par des groupes haineux comme étant explicitement interdits. Il réaffirme également l'interdiction de longue date du drapeau de bataille confédéré, y compris sur les véhicules, les vêtements et tout autre affichage visible dans les espaces de la Garde côtière.

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Plus conséquent, la directive élève ces règles au rang d’ordonnance générale punitive exécutoire en vertu de l’article 92 du Code uniforme de justice militaire. Les violations peuvent désormais entraîner des sanctions pénales. Les commandants sont priés d'ordonner le retrait immédiat des symboles interdits et de consulter les avocats si nécessaire. Ils doivent également alerter la chaîne de commandement et le bureau du programme anti-harcèlement dans les 48 heures si une exposition est susceptible d'attirer l'attention des médias ou du Congrès.

La Garde côtière a insisté jeudi sur le fait que la nouvelle ordonnance ne représentait pas une mise à jour de la politique mais plutôt une reformulation clarificatrice. Pourtant, le timing de la directive, sa spécificité élargie et la force de son cadre juridique suggèrent que les dirigeants réagissaient à une crise politique et institutionnelle qu’ils avaient eux-mêmes provoquée.

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Cet épisode arrive à un moment où les agences fédérales, tant militaires que civiles, redéfinissent les limites d'une conduite acceptable sous la deuxième administration du président Donald Trump. Le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, a lancé une vaste refonte des règles en matière de harcèlement au sein du ministère de la Défense, arguant que les normes traditionnelles sont devenues « trop larges » et entravent la préparation militaire.

Dans ce paysage, la volonté initiale de la Garde côtière de transformer les nœuds coulants et les croix gammées en symboles dépendants du contexte, tout en imposant simultanément une interdiction catégorique des militaires transgenres et des drapeaux de la fierté, a semblé à de nombreux observateurs emblématique d'un gouvernement recalibrant sa tolérance d'une manière qui nuit de manière disproportionnée aux communautés marginalisées.



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