Les Hongrois protestent contre l'interdiction de la fierté; Le maire de Budapest promet un support LGBTQ +
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Des milliers de personnes ont protesté mardi à Budapest, la capitale de la Hongrie, sur une nouvelle loi interdisant les événements LGBTQ + Pride.
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Pendant ce temps, le maire de la ville a exprimé son soutien à la fierté et à la communauté LGBTQ +.
Le Parlement hongrois a approuvé la loi par un vote du 136-27 mars, le lendemain de sa présence. Il est soutenu par le Premier ministre d'extrême droite Viktor Orbán, un allié de Vladimir Poutine et Donald Trump.
Les manifestants ont bloqué une grande rue à Budapest lors de la deuxième manifestation contre la nouvelle loi, ce qui en fait un crime de organiser ou d'assister à des événements qui violent la soi-disant loi LGBTQ + de la propagande, interdisant la «représentation ou la promotion» de l'homosexualité aux mineurs. C'est similaire à une loi russe.
«Chanter la« démocratie »et l'assemblée est un droit fondamental,« des milliers de manifestants ont afflué sur l'une des routes les plus fréquentées de la ville, déclenchant des bombes de fumée colorées et bloquant le trafic », rapporte l'Associated Press. « Dans les prochaines heures, ils ont continué à bloquer trois des ponts de la ville couvrant le Danube, face à des lignes de police bloquant leur chemin. »
« J'ai l'impression que l'amour devrait être libre, et qui vous aimez n'est pas une décision en aucune façon », a déclaré l'un des manifestants, Paula Antalfy, à l'AP. «Que nous ne serions pas en mesure de nous rassembler comme ça, comme nous le faisons maintenant, et que nous nous tenons dans nos propres rues, dans notre propre ville, est quelque chose avec lequel je ne peux pas être d'accord.»
La loi permet également au gouvernement d'utiliser la technologie de reconnaissance faciale pour identifier ceux qui assistent à des événements interdits. Les contrevenants peuvent être condamnés à une amende jusqu'à 200 000 forins hongrois (546 $).
Fidesz, le parti au pouvoir du pays, prévoit d'introduire un amendement constitutionnel en codifiant davantage l'interdiction de la fierté et des événements similaires, et l'amendement établirait que la Hongrie ne reconnaît que deux sexes, hommes et femmes.
La porte-parole du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, Liz Throssell, a publié une déclaration la semaine dernière dénonçant la nouvelle loi, affirmant qu'elle «se traduit par des restrictions arbitraires et discriminatoires sur les droits des individus LGBTIQ + à la liberté d'expression, à l'assemblée pacifique et à la confidentialité, y compris lors de la défense de leurs droits de l'homme dans des événements tels que des défilés de fierté.»
Les organisateurs de Budapest Pride ont déclaré à propos de la loi: « Ce n'est pas la protection de l'enfance, c'est le fascisme. »
Le maire de Budapest, Gergely Karacsony, a exprimé son soutien au défilé et à la communauté LGBTQ + en général. Apparaissant sur le podcast Budapest Pride avant le passage de la loi, il a déclaré que le défilé devrait continuer et son soutien n'a apparemment pas hésité. Il a également soutenu avec un centre communautaire LGBTQ + et un district LGBTQ + à Budapest.
